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Chili

    

     dsc-0947.jpgNous allons beaucoup entrer et sortir du Chili alors la conclusion ne se fera qu'à la fin ...

      A suivre donc ...

Nous aurons parcouru un peu plus de 3000 km dans ce pays et notre impression n’en est pas extaordinaire. Les paysages sont beaux et majestueux comme nous nous y attendions. Nous retiendrons le PN Torres del Paine, la route le long du lago General Carrera et le PN Conguillo, où nous sommes passés de 2012 à 2013. La vallée de la Lune à San Pedro de Atacama sera aussi un des plus beaux bivouacs que nous aurons faits, le village quant à lui ne nous laissera pas un souvenir inoubliable. Cette soi-disant cool-attitude, juste parce qu’on porte un sarouel et qu’on a des dread-locks, nous insupporte beaucoup quand on voit tout l’argent brassé par ces mêmes personnes souvent d’origine étrangère. Nous avons remarqué la même chose à El Chalten en Argentine. Notre regret sera le manque de contacts avec les gens des différentes régions traversées. Nous ne les avons jamais sentis prêts à discuter avec nous. Nous avons fait des conjectures et avons une hypothèse tout à fait personnelle : la plupart des touristes qui viennent au Chili ne sont là que pour 1, 2 ou 3 semaines en vacances, que pour voir du paysage, passent d’un lieu à un autre et souvent ne savent même pas dire merci en espagnol. Les contacts sont donc difficiles et restreints au strict minimum, voire inexistants. Ce tourisme « de masse » est très important et très présent au Chili. Du coup, nous pensons que les chiliens font un amalgame entre tout ce petit monde et ne s’intéresse pas aux gens qui bien souvent ne s’intéressent pas à eux.  C’est une explication qui nous va bien car elle nous rassure…

Pendant ces quelques incursions au Chili, nous aurons eu cette désagréable sensation d’être, déjà, de retour en Europe, en France. Les gens y sont fermés, à l’image des propriétés qui bordent les routes et polluent les parcs nationaux ..