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Journal de bord d'Uruguay

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  Le 01 Octobre 2012

La frontière uruguayenne est de l’autre côté de la ville de Chui. Après avoir fait un dernier plein et changer ce qui nous reste de Reais, nous arrivons à la douane où une fois encore tout se passe rapidement et sans encombre : pas de fouille, pas de papiers pour Leyva, pas compliqués les uruguayens ! Il y a même à la douane une guérite qui sert de centre d’information touristique dans lequel Briac va nous trouver une carte des routes et des principaux endroits à voir dans le pays. C’est sur une de ces cartes qu’il repère un fort que l’on peut visiter. Nous allons donc au fort de Santa Teresa. Très bien conservé et restauré, c’est une visite qui l’enchante. Il est vrai qu’avec ses lichens orange, ce fort ressort dans la végétation qui l’entoure.

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C’est donc toute la famille qui est satisfaite de cet arrêt ! Pour autant ce n’est pas là que nous bivouaquerons mais à Punta del Diablo. Cet endroit est en bord de mer avec du sable, des rochers on se croirait chez nous en Bretagne. Même le parfum iodé des algues est présent, on ferme les yeux et on est sur la côte sud du Finistère.

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Ici comme au Brésil, c’est une station balnéaire bien tranquille en hiver. En Uruguay, on retrouve cette manie du maté qui nous avait abandonnés au Brésil.

Nous décidons bien sûr de longer la côte pour rejoindre Montevideo, malheureusement le temps n’y est pas et nous ne sommes pas courageux pour la baignade. Le vent, la pluie et les températures ont raison de nous ! On va se réconforter en allant manger de Gnocchis à La Paloma, car nous sommes le 29 et le 29 en Uruguay c’est jour de Gnocchis et le 13 jour des cannellonis, si, si je vous jure ! Après être repus de nos gnocchis pommes de terre, épinards avec une sauce Bolognaise ou 4 fromages, nous suivons tranquillement la carte touristique récupérée à la frontière. Nous nous apprêtons à prendre un nouveau bac à la Laguna de Rocha. A la sortie de La Paloma on emprunte une piste, très belle et très facile. Sauf qu’en arrivant on demande à un groupe de pêcheurs où se trouve le bac, car ça nous semble suspect. Effectivement le bac se trouve à une lagune, la laguna Garzon, qui se trouve à … 60 km de là ! Il est vrai que, sur la carte touristique, il est stipulé, en petits caractères, que « cette carte est une approximation illustrée afin d’orienter l’utilisateur. L’échelle et le tracé des routes ne sont pas exacts. » Pourquoi sommes-nous surpris ? C’est donc amusés que nous repartons par cette même piste ! Nous trouvons l’autre piste qui nous mènera cette fois à bon port. Nous bivouaquons quelques km plus loin dans un paysage superbe et calme.

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Nous avançons donc irrémédiablement vers Montevideo. Arrêt déjeuner à Punta del Este, la Côte d’Azur uruguayenne. Nous arrivons au moment où les pêcheurs s’occupent de leurs poissons. Ils ne sont pas seuls car évidemment les oiseaux attendent leur déjeuner mais ils ont des concurrents et de taille : des lions de mer ! Ils sont 6 dont un mâle énorme. Ils sont venus de leur île un peu plus loin, Isla de Lobos, et ils attendent là eux aussi que les hommes daignent leur lancer un peu de nourriture : facile, pas trop fatigant ; bref, tout va bien.

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On est Dimanche et la ville est presque morte.  Les maisons qui bordent la côte sont grandes, modernes et classes. Tous les styles sont permis et cela donne un certain caractère à cette route côtière. Alors que chez nous tout est normalisé et identique ici les architectes se font plaisir !

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On continue vers notre destination, et le bruit du roulement nous dit qu’on a raison. L’Uruguay est petit, on a l’impression d’avancer vite. Le réseau routier est bon et les quelques pistes aussi !

 

A Montevideo, on va chez un premier garage Fiat qui nous renvoie chez un autre garage Fiat qui nous renvoie chez un autre garage qui nous demande de revenir à 1h30 parce que là il est midi et ils vont manger et qui nous envoie chez un garage Iveco !!! Nous débarquons donc chez Sevel  Iveco et Fiat. Au premier abord, on ne se sent pas en confiance : c’est un Fiat, pas un Iveco on ne va peut-être pas pouvoir réparer, c’est « Italien » (ben oui, c’est Fiat !) nous on est « Brésilien ». Au final, le chef d’atelier, Gustavo, ainsi que quelques uns de ces collègues téléphoneront à je ne sais combien de société pour nous trouver le roulement. Nous avions reçu la référence Fiat par notre garagiste Olivier, ainsi que les correspondances Peugeot et Citroën. Arrivés à 2h30, Gustavo ne trouvera la pièce qu’à 17h00 ! Et ce n’est qu’un roulement ! Mais ici, les véhicules sont totalement différents et pour toutes les pièces. Nous sommes soulagés, nous n’aurons pas attendre une éventuelle expédition. Cela nous coutera 30 € plus seulement, pas de quoi s’énerver. On reste dormir sur place, c’est beaucoup plus simple comme ça. On en profite pour faire changer les plaquettes et les soufflets de pistons de freins. L'équipe se met en quatre pour nous aider et ne ménage pas ses efforts. Nous remercions Gustavo et toute son équipe pour leur efficacité, leur compétence et leur gentillesse. Ainsi qu'Olivier à Vitré pour toutes ces précieuses infos.

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 Le 15 Octobre 2012

Sur le bivouac apparemment connu (??), nous rencontrons Jean-Marc et Isabelle, nouveaux arrivants sur le continent de 1 semaine. Quand ils nous disent qu’ils sont là pour 2 ou 3 ans et bien, nous, ça nous rend un peu jaloux. Nous rencontrons également Maria et Hans-Jörg, un couple suisse qui voyage depuis 2 ans en Amérique du Sud. Bien sûr, soirée apéro bien sympa !

Il nous faut quitter Montevideo. Mais nous avons un rendez-vous avec Gustavo dans 5 mois pour un asado (barbecue) sur la plage. Donc nous reviendrons en février/ Mars pour le revoir. Ça nous fait plaisir de pouvoir enfin dire au revoir plutôt que adieu. Nous ne trouvons pas de quoi remplir la bouteille de gaz mais qu’importe, nous verrons ça plus tard. On a du rab avec les bouteilles françaises et boliviennes et puis le soleil est revenu alors direction Colonia del Sacramento (j’adore ce nom !) pour passer 2 jours tranquilles.

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Sur la route, petit nettoyage de Peskebrel qui nous prendra quand même 1h1/2 à 3 : tout le monde s’y est mis ! Il brille de tous ses feux …

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Colonia est une ville coloniale comme on les aime et on ne s’en lasse pas. Maisons blanches, toits rouges, fer forgé et pavés avec en prime une magnifique vue sur le Rio Plata. Nous y retrouvons Jean-Marc et Isabelle. Pour moi, ce sera une escale coiffeur : je ne supporte plus ma longueur dans le cou !

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Nous décidons de reprendre la route, mais comme on n’a pas vraiment envie de quitter l’Uruguay, on s’offre une dernière étape à Mercedes, le long du port. La nuit ne sera pas exceptionnelle à cause d’un orage très violent qui sévira tout la nuit. C’est donc un peu flapis que nous nous dirigeons 30 km plus loin vers la frontière Argentine pour notre troisième entrée dans ce pays.

A suivre …

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Commentaires

  • Gustavo M. Rapshy
    Je suis très heureux d'avoir contribué à cette belle famille, de faire partie de la grande histoire de la vie sur ce long voyage. Comme tous les Uruguayens, nous sommes toujours d'aider et de fournir les meilleurs soins. Bon voyage et d'attendre à nouveau en Février. Chance!

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