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Le 30 Mars 2013
Et oui et Maintenant que se passe -t-il ??
Cela fait 3 semaines que nous avons « atterri » en France. Atterri au sens propre car pour le sens figuré nous avons beaucoup de mal. A Rennes, nous retrouvons ma maman et nos amis. Ma mère nous héberge le temps de retaper un peu la maison : notre chambre et la salle de bain ont besoin d’une petite cure de neuf ! L’humidité a réussi à faire quelques dégâts malgré les radiateurs qui fonctionnaient. Nous sommes dans le bain tout de suite … Les premières courses sont épuisantes. Les gens courent, sont tristes. L’humeur française semble être à la couleur du ciel : grise. Morosité serait-il encore le maître mot de la vie française, 2 ans plus tard ?
La question qui se pose est pourquoi sommes-nous rentrés ? Briac est le seul, et c’est normal, à se retrouver chez lui. Il a repris l’école le 28 Mars et revoit tous ses copains qui l’attendaient de pied ferme. La rumeur circulait, depuis une semaine dans la classe, qu’il revenait bientôt. Nous, par contre, on a du mal à se sentir à la maison, plutôt comme si on n’était plus dans notre vie. Sensation étrange ! Fini l’anonymat ! Le notre et celui des autres. Comme nous ne comprenions pas toujours les gens qui nous entouraient et que, eux non plus, ne nous comprenaient que rarement, nous étions comme dans une bulle protectrice qui parfois nous arrangeait bien. Durant ces 2 années nous nous sommes efforcés de garder nos distances avec les nouvelles françaises ; tout ça nous frappe de plein fouet aujourd’hui.
Ce voyage nous aura donné beaucoup de leçon de vie à l’image de ces habitants du village ce Cihuatlan au mexique, qui nettoyant les dégâts dans leurs maisons, après le passage de l’ouragan Jova, nous font de grands sourires quand ils nous voient passer ! Une autre vision des priorités dans tous ces pays d’Amérique Latine. Moins ils ont et plus ils donnent ! A l’inverse de chez nous où le simple fait de demander son chemin provoque une réaction de recul. Comme on dit au Guatemala : « s’il y a un problème, il y a une solution, s’il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y avait pas de problème ! », on est adepte !!!
Pour nous 3 et Peskebrel le voyage sera synonyme entre autre de :
- 75 000 km, 18 pays, 23 frontières, 15 crevaisons, 1 appareil photo resté en Bolivie !!, température maxi : 53° à l’ombre à Washington, -16° dans le salar d’Uyuni.
- Meilleur Bivouac : Teotilan del Valle au Mexique pour Briac et Valdes en Argentine pour Thierry et moi
- Pire Bivouac : pour Briac Aucun, pour Thierry c’est Huaraz au Pérou et sa horde de chiens, pour moi Ixatapan de la Sal au Mexique glauque et bruyant …
Evidemment, nous rentrons avec des souvenirs pleins la tête, des paysages, des rencontres, des anecdotes. Loin de moi l’idée de vouloir tous les retracer. J’ai toujours essayé de retranscrire le plus fidèlement possible ce qui nous arrivait, ce qui explique que le ton était parfois acide ou amer !! C’est ça quand on écrit à chaud ses émotions.
Nous ne pourrons jamais oublier les couchers de soleil incroyables, la cordillère des Andes immense, les sites mayas et incas et leurs ambiances incomparables, les villes coloniales qui nous ont emmenés dans une autre époque, les baleines … et les perruches qui nous manquent de retour ici : les pigeons sont beaucoup moins colorés et exotiques !!!
Le retour a quand même 2 ou 3 avantages : plus de plein de gaz, plus de vidages de toilettes, plus de recherche de bivouacs , plus de remplissage d’eau même si là on s’est amusé à aller dans les ruisseaux ou les chutes d’eau mais des douches à volonté, un lit qui ne bouge pas avec le vent, personne à se garer à 2m de nous avec la musique à fond …
Je ne ferai pas de conclusion moralisatrice sur ce que nous avons vu et appris, je crois, là encore, avoir été, tout au long du voyage, suffisamment claire et explicite ; et cet exercice ne m’intéresse pas. Par contre, je vais, comme aux Césars, remercier tous les gens que nous avons rencontrés et qui nous ont apporté soit leur aide, leur soutien ou tout simplement leurs connaissances. Nous partions pour faire des connaissances durables ou non et en cela, nous avons été gâté tout au long de ces 24 mois et des ces 18 pays. Aujourd’hui nous avons des contacts dans chaque pays et ça, ça vaut tout l’argent du monde ! Non ???
Merci aussi à ceux qui nous ont suivi sur ce site et encouragés par leurs mails. Demain, nous préparerons le prochain voyage vers l’Est cette fois !!!...
................. LISTO ................
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Sacré Coeur
Madeleine
Le 17 Mars 2013
HEU-REU-SE-MENT, Sandrine et Mattéo sont là à notre descente de l’avion à Roissy. Les larmes et la tristesse disparaissent. Faut-il dire que Leyva n’aura subi aucun contrôle sanitaire pour son entrée en France ? Non vraiment, ce n’est pas nécessaire …après tout cela ne nous aura demandé au bout du compte que 7 heures de paperasses entre Uruguay et Argentine et 500 € ! POUR RIEN ! Enfin, on préfère ça que de tomber sur un zélé qui lui refuserait l’entrée ! Ça c’est fait. Sandrine a accepté de nous héberger pendant 10 jours. Nous allons pouvoir profiter un peu de la capitale et de se retrouver entre filles alors que les garçons eux vont à la campagne avec Michel. On se remémore nos moments passés ensemble au Belize et au Guaté. Je redécouvre Montmartre qui ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable quand j’avais 10 ans ! Je flâne dans le marais, nous allons aux puces de Clignancourt …un week-end bien sympa des 2 côtés.
En famille, nous visitons Le Louvre, prenons les bateaux-mouches, traversons les Tuileries sous la neige : un froid de chien ! Je décide d’emmener Thierry et Briac à la Terrasse du Printemps d’Hausmann, que Sandrine m’avait fait découvrir pendant le week-end, pour leur montrer la vue de Paris mais avec la neige elle est fermée ! Dommage ! Au moins, nous pouvons voir la coupole des Galeries Lafayette juste à côté.
Printemps Hausmann Tuileries Pont de Paris
Le Louvre
Le Louvre
Et bien sûr Versailles, Briac qui s’intéresse beaucoup à l’Histoire tenait à cette visite, comme celle de l’Hôtel des Invalides. Nous y avons revu l’histoire des guerres mondiales, pas gai pour un retour dans la vraie vie mais c’est comme ça. Nous attendrons le soleil pour monter au dernier étage de La tour Eiffel et la chaleur car 2 heures, au moins, d’attente dans le vent glacial c’est beaucoup trop dur pour nous !
VERSAILLES
VERSAILLES
les Invalides
Sandrine et Michel nous ont gâté (entendre on a bien mangé !!) ; fromage au four, choucroute, bœuf bourguignon, tacos ( bouhhhh ! Le Me-Xi-Que !!!!!) et tapas-mojito …Et aussi du vin français … Merci aussi à la maman de Sandrine pour ses fameuses lasagnes .... On les avait vues en photo, on les a goûtées : un délice !!
Nous faisons nos derniers km en train pour rejoindre Rennes. Michel nous accompagne à la gare de Montparnasse. La 3ème fois qu’on se quitte mais maintenant on est beaucoup plus près. Il pleut, la campagne française est triste, plus de maisons colorées ici …
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Nous sommes passés un peu vite dans ce pays mais l’impression qu’il nous a fait est excellente. Nous y avons rencontré des gens sympathiques et sa côte est vraiment belle et tranquille. On est tellement satisfait que nous y reviendrons et ce n’est qu’à ce moment là que je ferai une conclusion. Nous n’avons vu que la côte atlantique et nous avons, tous les 3, bien envie d’en voir plus. Avant notre asado avec Gustavo bien sûr !
Ce pays sera une des plus belles surprises de notre voyage. On ne pensait pas s’y plaire autant, notre second séjour aura duré 1 mois ½ sans que ce soit trop long. Il faut dire qu’entre le soleil, la plage, nos amis on n’a pas, non plus, eu le temps de s’ennuyer. L’Uruguay est le pays du maté, de Carlos Garde donc du tango et de la viande. Oui la viande argentine est excellente mais il nous est arrivé d’être déçu mais jamais en Uruguay. Avouons-le la viande uruguayenne est juste incroyable ! D’ailleurs, ils en mangent beaucoup. Leur vin également comme le tannat, est vraiment super bon ! On en a profité comme on peut l’imaginer.
Les villes et villages ont gardé l’architecture coloniale, beaucoup plus qu’en Argentine ou au Brésil, ça aussi ça nous plait. C’est sûr ce n’est pas un pays avec des paysages ‘exceptionnels’ comme son voisin l’Argentine, mais nous trouvons dans ce pays une population très chaleureuse, très aimable. Nous avons ressenti cela avec toutes les personnes rencontrées, que ce soit Gustavo ou Eduardo, mais aussi dans nos rencontres plus ponctuelles. C’est la tranquillité, la douceur de vivre, le temps qui passe différemment et tout ça, les uruguayens le revendiquent comme le prouve la blague qu’Eduardo nous a raconté : « s’il y avait une fin du monde, elle arriverait en Uruguay 1 an plus tard seulement ! ». Que dire de plus …
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Le 31 Janvier 2013
Et voilà presque 4 mois passés en Argentine. Nous sortons du pays avec une grande nostalgie de ce que nous y avons vécu et vu. C’est un pays d’une immense richesse : des paysages hauts en couleur, une faune incroyable !
Notre premier passage par le Nord Ouest nous présageait d’un pays superbe et d’une population d’une grande gentillesse, le reste du voyage ne nous a pas déçus. Nous garderons en mémoire les chutes d’Iguazu, la route de Cachi et ses Quebradas, le Perito Moreno, Le Fitz Roy, La Terre de Feu, le détroit de Magellan et bien sûr Valdes !
La Patagonie qui ne nous a pas ennuyée le moins du monde : on est super fan de cet endroit sauvage, surprenant car au détour d’un virage des couleurs apparaissent. C’est le pays du gaucho qui surveille ces moutons du haut de son cheval ou de sa mobylette !
Le vent y est d’une telle force que parfois on roule en crabe ! Nous aurons dépassé nos records de consommation : 18.3L/100KM en revenant de Puerto Deseado ! Malheureusement, c’est le laissé-pour-compte de l’Argentine. Je ne vais pas revenir sur les déchets qui couvrent une grande partie de la Patagonie. Phénomène dû aux « décharges éoliennes » comme les appelées Thierry : les résidus sont entassés et laissés au gré du vent … Que peut-il arriver d’autre qu’un envolement de tout ce qui traîne. Une initiative, qui a été abandonné en France, la récupération des bouteilles de verre, de bières exclusivement mais c’est déjà ça. Ça fonctionne très bien dans tout le pays sauf… en Terre de Feu ! Ce qui nous vaut de rouler sur les bouteilles laissées le long de la route !
Il nous restera longtemps en mémoire aussi les pistes argentines, qui ne nécessitent pas de 4x4, mais qui sont éprouvantes pour la mécanique et les occupants des véhicules. De la tôle ondulée sur des kilomètres durant, de la poussière qui rentre partout autant comme autant et pourtant tout est fermé et étanchéifié au maximum. Et moi qui en redemande toujours ! Souvenez-vous un douanier nous a dit que où il y a de l’asphalte ce n’est pas intéressant, que quand il y a du ripio là ça vaut la peine ! J’étais d’accord avec lui. Mais les pistes ont elles-aussi leur avantage : elles offrent une grande facilité pour bivouaquer tranquillement puisque peu fréquentées la nuit !
Et que dire de ces argentins souriants, sympathiques qui viennent toujours tailler la causette ou nous prendre en photo. On a parfois l’impression d’être des stars !
Mais ce pays reste aussi pour nous le pays du « où il y a de la gêne il n’y a pas de plaisir » ! Les argentins aiment faire des photos et ne se privent pas. Il ne leur vient pas à l’esprit qu’au bout du dixième photographe amateur armé de son téléphone portable, de la journée, on peut en avoir marre, surtout sans bonjour, ni merci. Cela nous remet, nous aussi en cause, quant à la façon de faire nos photos des gens sans leur demander. Même, si nous avons toujours essayé d’être le plus correct possible, il n’empêche que je comprends maintenant l’agacement que peuvent avoir certaines personnes à la vue d’un appareil photo ! On a limité nos photos de gauchos ou été très discrets par exemple !
De même, ils aiment le contact et ne se privent pas de se garer à 5m de nous pour nous faire partager leur musique, leurs odeurs d’asado, en nous empêchant parfois de partir tant ils sont proches de nous. Et tout ça en pleine nuit bien sûr puisque nous autres, français, avons l’idée saugrenue de dormir la nuit ! Il faut dire que leurs boutiques sont ouvertes de 8.00 à 12.00 et de 16.00, voire 17.00 heures à 21.00, 21.30 ! Ils prennent leur plaisir où ils en ont et après tout c’est peut-être bien eux qui ont raison …
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Conclusion : 37 jours
4705 km
1 litre de diesel : en moyenne 2.12 R$ soit 0.83€ environ
1 kg de tomates : 3R$/kg soit 1.14€ (mais les prix varient beaucoup avec le lieu !)
Notre passage au Brésil nous laissera des souvenirs inoubliables grâce aux brésiliens tout d’abord. Nous aurons eu cette chance de rencontrer des gens charmants à tous nos arrêts. Ils sont curieux de savoir d’où on vient, où on va. A peine garés, nous nous retrouvons à discuter avec un habitant. Nous aurons ainsi pu parfaire notre portugais, on vient juste de dire à Thierry qu’il parlait bien le Portugais !!!!
Nous aurons plus particulièrement rencontré Marcio et sa famille, qui nous aurons accueillis à bras ouvert lors de notre deuxième visite et nous permettant d’offrir à Briac ce cadeau un peu magique pour ses 10 ans. C’est aussi avec eux que nous aurons mangé une excellente Feijoada, plat national brésilien fait de viande de porc, d’haricots noirs, de riz, de salade et de peau de porc soufflée et grillée (ce n’est pas ce que j’ai préféré personnellement). Nous aurons aussi rencontré Fernanda et Marcelo et leurs amis de São Sebastião, chez qui nous aurons passé 3 jours exceptionnels et grâce à qui nous aurons appris bien des choses sur le Brésil et son fonctionnement.
Dans toutes ces rencontres nous aurons pu être témoin du véritable melting-pot ethnique. Toutes les races sont mélangées : européens, africains, asiatiques, indigènes d’Amérique du Sud. De fait, il n’existe pas un type brésilien, tout le monde sachant parler le portugais peut être brésilien. Pour autant, le racisme existe, essentiellement blanc/noir : devons-nous être surpris ?
Notre séjour n’aura pas été entaché par notre déception à Rio, je n’y reviendrais pas. Nous aurons aimé chaque lieu vu et même São Paulo ! Ville intéressante, très dynamique et pleine de verdure. C’est là que nous aurons eu nos bivouacs les plus calmes. Bien sûr, pour nous, la palme revient aux chutes d’Iguazu : fantastique ! Les plages sont vraiment belles mais très habitées. Le fait que les brésiliens adorent aller à la plage n’est pas un mythe, tout comme le fait qu’ils aiment la musique à toute heure du jour et de la nuit ! Nous y étions en fin d’hiver et ici aussi cela se ressent : beaucoup de vent, nuages et pluies. Avec quelques belles journées qui nous auront permis de profiter de la plage et de la mer.
Et Thierry aura découvert le jus de Maracuya (fruit de la passion) !
Et moi aussi je me régale :
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Conclusion : 5 jours
431 km
Diesel : 5830 guaranis soit 1.07 €/litre
Nous n’aurons fait qu’un court passage au Paraguay, plus court que ce que nous désirions mais comme toujours des choix sont à faire. Eh oui, nous ne sommes pas aussi libres que ça. Nous avons des contraintes, nous ! L’appel de Valdez est fort pour Octobre et être au Brésil en hiver et à Ushuaia en été nous semble judicieux.
Toujours est-il que nous avons appréciez ce passage au Paraguay, qui, malgré ce que les habitants peuvent dire, est propre. Quand vous venez d’Amérique centrale, ou du Pérou vous le voyez tout de suite ! Les paraguayens sont très sympas, très souriants et aidants. On nous a avertis sur la corruption policière, comme d’habitude on n’en aura rien vu ! La pauvreté est importante ici et les disparités sont flagrantes. Il y a des maisons magnifiques, très grandes, très bien entretenues et des bicoques toutes pourries sur les bas côtés de la route. On a déjà vu ça partout, mais ici cela nous a plus frappés.
On a aimé les ruines jésuites qui sont très, très bien conservées et inscrites au patrimoine mondial. On a aimé la nature très verte dans le sud qui nous changeait de l’aridité connue ces dernières semaines. On a aimé l’impressionnante construction du barrage d’Itaipu : un si petit pays avec un ouvrage de cette ampleur ! Et on aura aimé la tranquillité du pays, avec des bivouacs calmes.
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Nous allons beaucoup entrer et sortir du Chili alors la conclusion ne se fera qu'à la fin ...
A suivre donc ...
Nous aurons parcouru un peu plus de 3000 km dans ce pays et notre impression n’en est pas extaordinaire. Les paysages sont beaux et majestueux comme nous nous y attendions. Nous retiendrons le PN Torres del Paine, la route le long du lago General Carrera et le PN Conguillo, où nous sommes passés de 2012 à 2013. La vallée de la Lune à San Pedro de Atacama sera aussi un des plus beaux bivouacs que nous aurons faits, le village quant à lui ne nous laissera pas un souvenir inoubliable. Cette soi-disant cool-attitude, juste parce qu’on porte un sarouel et qu’on a des dread-locks, nous insupporte beaucoup quand on voit tout l’argent brassé par ces mêmes personnes souvent d’origine étrangère. Nous avons remarqué la même chose à El Chalten en Argentine. Notre regret sera le manque de contacts avec les gens des différentes régions traversées. Nous ne les avons jamais sentis prêts à discuter avec nous. Nous avons fait des conjectures et avons une hypothèse tout à fait personnelle : la plupart des touristes qui viennent au Chili ne sont là que pour 1, 2 ou 3 semaines en vacances, que pour voir du paysage, passent d’un lieu à un autre et souvent ne savent même pas dire merci en espagnol. Les contacts sont donc difficiles et restreints au strict minimum, voire inexistants. Ce tourisme « de masse » est très important et très présent au Chili. Du coup, nous pensons que les chiliens font un amalgame entre tout ce petit monde et ne s’intéresse pas aux gens qui bien souvent ne s’intéressent pas à eux. C’est une explication qui nous va bien car elle nous rassure…
Pendant ces quelques incursions au Chili, nous aurons eu cette désagréable sensation d’être, déjà, de retour en Europe, en France. Les gens y sont fermés, à l’image des propriétés qui bordent les routes et polluent les parcs nationaux ..
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CONCLUSION BOLIVIE :
35 jours
2575 Km
1 litre de diesel : - Prix local = 3.72 bol
- Prix étranger = 9.45 bol avec facture ! on aura payé une moyenne de 5.34 bol/litre
AHHHHH la Bolivie : nous avions entendu tant de choses négatives sur ce pays que nous nous demandions comment allait se passer ce séjour. Tant de gens avaient dit que les flics étaient pourris et que les boliviens étaient froids et sauvages. Nous, nous n’aurons pas eu cette vision des choses et tant mieux. Bien sûr, je passe sur l’épisode peu glorieux du vol de l’appareil photo. Cela ne reflète pas le pays et en plus il est de renommée publique que ce sont des méthodes péruviennes …
La police nous y avons eu affaire aux péages aux alentours de La Paz. Toujours sympathiques, mais une chose qui nous a étonnés c’est qu’ils nous demandent le triangle de signalisation, les gilets fluorescents et la trousse de 1er secours. Si on nous avait dit que ce serait en Bolivie qu’on nous les demanderait on ne l’aurait sûrement pas cru ! Une chance nous avions tout avec nous ; que ce serait-il passé si on ne les avait pas eus ? On ne sait pas …un peu de corruption ? Peut-être ! Même à Potosi, où un flic nous a arrêtés pour un feu « rouge », il n’a pas insisté quand on lui a dit que non il était vert ! Aux péages par contre attention, ils tentent de nous faire payer le prix fort ou bien ils ne rendent pas la monnaie correctement ! Mais ça, c’est un fait qu’on a trouvé dans tous les pays que nous avons traversé.
Quant à la gentillesse des gens, il est évident que si on les prend de haut ils n’apprécient pas beaucoup ! Certes nous ne sommes pas au Mexique où on vient vous aider plus vite que votre ombre, mais les boliviens ne sont pas ces gens avides d’argent et qui ont peur des touristes ! Non, ils vous renseignent sans aucun souci et vous aident sans grogner : j’en veux pour preuve notre rencontre avec Liliam et Orlando à Cochabamba et notre traversée sauvage du Sud Lipez !! En plus à Cochabamba on mange …hum, c’est un régal surtout les Chachas. Ça ressemble à des empanadas plus gros et délicieux !!
Et puis n’oublions pas les paysages de toute beauté tout le temps. Certes, les routes ne sont pas toujours asphaltées, mais avec un peu de temps on y arrive, tranquillement, sans dégâts. Entre le Lac Titicaca, le parc Sajama, Potosi, Le Salar et le sud Lipez, tout s’enchaîne suivant des routes magnifiques de montagne. On roule souvent à 4000m d’altitude et on ne se sera retrouvé à 1500m qu’à Cochabamba !
Pour nous la Bolivie restera un des plus beaux pays que nous aurons traversé avec un Sud Lipez qui jusqu’ici est le plus bel endroit que nous ayons vu. Vous voulez voir du beau, la Bolivie est là !
Lac Titicaca Tihuanacu
Tarabuco Potosi
Salar d'Uyuni
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Conclusion : 3704 km
23 jours
1l= 1.12€ (14.15 soles le galon)
1 kg de tomates : 1.5 soles
Je sens que je vais faire bondir et hurler mais on ne se sera pas éclater au Pérou ! Une surexploitation du touriste. Certes les quelques sites sont très beaux : Paracas, la Vallée Sacrée, la cordillère Blanca, el Pato, mais entre ces sites touristiques à mort ce n’est que saleté, déchets qui jonchent le désert et les montagnes. Malgré le prix d’entrée, les sites ne sont pas très propres, cependant, il n’y a rien de plus propres que les sites ! A méditer. C’est le premier pays qui nous laisse cette impression. Certes le Mexique et le Guatemala sont sales mais au moins les sites sont mieux entretenus. Ici, non. Et tout le monde s’en fout. Alors évidemment on va dire ce sont les touristes mais non je suis obligée de dire que les péruviens ont une vision bien à eux de la propreté : on n’a jamais vu autant d’adultes mâles uriner partout et à la vue de tous !! Même dans les sites on y a eu le droit, une femme cette fois, à 50m des toilettes !!
Ça, c’est pour la propreté, quant à l’arnaque au touriste n’en parlons pas ! Vous voulez un petit souvenir du Pérou et bien vous le payez ! On regrette les négociations du Guatemala et je me dis que j’ai bien fait de me lâcher là-bas. Un simple chemin de table vous est vendu 180 soles (54€) sur un site ! On en trouve à 80 soles (24€) dans des boutiques d’artisanat ! Et attention aux étiquettes : fait en Bolivie. Au Guate, un plaid pour le lit 2x2m c’est 15€, au Mexique des carrés 80x80cm en laine pure et teinture naturelle c’est 60€ ! Ici vous payez un max. Seule la nourriture est bon marché, quand on cherche un peu. Car à Juliaca, un charmant petit monsieur nous vend sa patate fourré 12 soles alors qu’un client qui sort nous annonce 2.50 ! Vu le regard que lui lancé le vendeur il ne sera plus si bien reçu dans son resto.
Bon on est super énervé, reste que les sites je l’ai déjà, dit sont beaux et qu’on arrive comme toujours à rencontrer des locaux d’une grande gentillesse et serviabilité comme Edgar à Nasca par exemple. De même, on a souvent bivouaqué dans les champs et la pampa et jamais on a eu quoi que ce soit, jamais on est venu nous déloger. Seulement pour nous ça ne suffit pas à rattraper le reste. Notre budget très serré fait qu’on est très attentif aux prix et donc on se rend compte de tout ça quand on a un budget plus important que le nôtre, de même si on paye un voyage tout inclus on ne peut pas voir ce genre de choses, et tant mieux parce que nous notre séjour péruvien et ben : bof !!
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Conclusion :
23 jours
2278 km
1l de gasoil : 0.21€ (1.037$ le galon de 3.78 litres)
1kg de tomates : 1$
Je n’ai qu’un mot OUAAAHHHHH !!!!!!!!! Quand je pense que j’avais lu, sur un site, que l’Equateur, à part les Galapagos, n’avait rien de très intéressant. Quelles idioties ! Ça me rend toujours un peu triste de voir les gens blasés de ce que la nature peut leur offrir. Nous, les Galapagos, on ne les a pas faits. A 100$ par tête l’entrée au parc, c’est hors-budget ; sans compter la traversée ! Par contre au niveau paysage, on ne s’est pas senti lésé le moins du monde. Canyons, cascades,lagunes, volcans, neige, amazonie, végétation luxuriante et toundra. Tout se succède sur les routes comme par magie. Certains voyageurs ont eu des problèmes d’agression, vol … etc …, nous, nous avons rencontré des gens aidants, sympathiques, souriants. Même dans le sud du pays où, là encore on nous avait dit que la population était plus froide. Notre regret est de ne pas être allé sur la côte pacifique. Le temps nous gagne et les 2 mois ½ passés en Colombie se font ressentir. Et peut-être aussi qu’on aurait dû rester un peu plus longtemps à Shiripuno … Sans compter la culture et l’artisanat qu’on retrouve comme au Guatemala. Les femmes sont les garantes d’une tradition qui est menacée : la modernité fait son œuvre ! Pour l’heure, les tenues changent avec la région : Jupes, chapeaux, ponchos. Seules les chaussures ne connaissent pas bien de tradition : c’est la botte en caoutchouc qui gagne. A Otavalo, les femmes portent une espèce d’espadrille, un peu comme à Barichara en Colombie. Nous aurons été victime un peu du fameux « Soroche », mal de l’altitude avec les maux de tête et des nuits agitées pour Briac, heureusement tout ça sans gravité.
En tout cas on se sera bien éclaté dans ce pays encore peu touristique. Bien moins cher, moins « étasunien » et plus beau, à notre sens, que le Costa Rica. Le grand Canyon des USA peut aller se rhabiller sans problème.
On y aura fait des choses qu’on n’avait jamais fait, nous c’est-à-dire Peskebrel aussi. Le fait qu’il soit monté à 4858m, et qu’il ait redémarré sans trop de difficulté, vue la situation, nous a redonné confiance en lui. Tout comme nous !
Décidemment, plus on descend et plus on est ébloui par les paysages. On a presque hâte d’avancer pour voir ce que nous réserve le reste …
ce seront nos Galapagos a nous !! vues au musee Intiñan de Quito ... humour !
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2 mois ½
Km : 3900
1 L de diesel : 1844 pesos en moyenne (au change actuel : 0.79 €)
20 livres de Gaz : 25000 pesos
1 kg de tomates : 1500-2000 pesos ( 0.64-0.86 €)
Après 2 mois ½, la Colombie est pour nous 3 un gros, gros coup de cœur. C’est un pays avec des paysages qui rivalisent sans problème avec ceux du Nicaragua et avec une population d’une chaleur qui rivalisent avec le Guatemala.
La présence policière y est très importante même si on sait qu’elle ne sert pas à grand-chose. Parfois on tombe sur un policier qui nous renseigne convenablement mais c’est à peu près tout ce qu’ils font car quand il y a un vrai problème, ils ne se déplacent pas. Nicole, qui vit à Ibague nous a informé assez précisément de ce qu’il se passait dans sa ville. En tant qu’anthropologue, je crois que son analyse est juste. Ainsi, en Colombie il y a beaucoup de racisme inter-communautaire : Indigènes-Blancs-Noirs.
Quant à l’armée, son rôle est d’abord de sécuriser les routes et sa présence sur tout le réseau routier est impressionnante. Le signe de sécurité est de lever le pouce pour dire « c’est bon allez-y c’est sécurisé sur cette route ». C’est également un signe utilisé par les colombiens lambdas dans leur voiture pour nous dire qu’ils sont heureux de voir des touristes dans leur pays si décrié, si évité par tant de touristes. Pour notre part, on ne s’en plaindra pas, cela nous a permis de le découvrir dans la quiétude et non dans l’agitation touristique des pays comme le Costa Rica. Pas encore américanisé, pas encore complètement pervertis. Il est vrai aussi qu’on ne peut pas tout voir. Beaucoup de régions et notamment toute la partie amazonienne est « fermée » aux voyageurs. On ne peut accéder à certains endroits, comme Leticia, que par avion et encore uniquement si cela est autorisé. Pendant notre séjour, le site archéologique de San Agustin était fermé à la circulation touristique pour cause de troubles dans les environs, et en plus la route est complètement défoncée ! Dommage pour les statues, pour un prochain voyage sans doute.
Ombre au tableau, il y a toujours quelque chose me direz-vous : le nombre PHE-NO-ME-NAL de péages. On en aura passé 56 péages, en moyenne un tous les 60 km pour une somme de 389100 pesos soit 167 €. Et on dit qu’en France il y en a beaucoup !! Surtout que l’état des routes n’est pas en fonction du coût des péages successifs …
et qui sait peut-être que ...
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Récap Panama :
- 21 jours
- Km = 1757
- 1 l gasoil = 0.74 € (unité le gallon)
- 1 kg de tomates : 2$ environ
Malgré les difficultés de LA traversée auxquelles on s’attendait, le panama reste un très bon souvenir avec des paysages encore magnifiques, son canal très impressionnant. Il ne faut pas oublier qu’il date de 1913, fin de la construction, cela rend l’ouvrage, la machinerie et la logistique d’autant plus étonnants. Et la population est très sympa, quoique un peu encline à toujours vous répondre mañaña (demain) et à prendre son temps, beaucoup de temps … Sauf lorsqu’ils sont dans leur voiture. Là c’est le loup de Tex Avery qui se transforme de gentil piéton en fou du volant ! Aucune patience. Quelle idée de s’arrêter au feu rouge ou pour laisser passer un piéton ou encore demander son chemin ! Alors se met en branle un concert de klaxon impressionnant.
C’est ici qu’on a rencontré les accrocs du klaxon (pito) les plus virulents. Le « dieu » klaxon est une part culturelle très importante dans ces pays et c’est tout un langage que ces put put à longueur de journée. Le klaxon sert à tout dire : « bonjour », « pousse toi », « merci », « t’es bien gaulée », « je te double », « je t’ai doublé », « je te doublerai » … ! Et tout le monde s’en sert un peu comme les téléphones portables ! Les plus accrocs se sont les bus et les taxis : le feu doit passer au vert et on vous klaxonne « grouille-toi », « t’es pas encore passé », « je prends des passagers », « je dépose des passagers » et c’est comme ça tout un vocabulaire qui défile au son des klaxons. Et des klaxons il y en a de tous les tons : les classiques 2-3 tons mais aussi les musicaux avec une variété impressionnantes de sons … Tout ça mélangé fait un tintamarre assourdissant !!
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Récap Costa Rica :
518km
8 jours
1 litre de diesel = 624 colones
1 kg de tomates = 1200 colones
Le Costa Rica est le pays de la biodiversité : végétation luxuriante, faune débordante et flore colorée ...
Nous étions habitués aux chiens, aux vaches qui traversent devant nous. Ici ce sont les iguanes, les coatis qui traversent devant le camping-car et les singes qui traversent au-dessus du camping-car !! Un pays d'une beauté époustouflante amis d'un tourisme tout aussi époustouflant ! Tout est aménagé, squatté par les hôtels. Nous sommes dans le dernier état étasunien. Tout est fait pour qu'il sente chez eux : Walmart, ketchup, inévitable MacDo ! Du coup, les terrains sont tous fermés, clos et bien gardés.
Nous avons eu la chance d'y faire des rencontres surprenantes : suisse, français et costa ricains. Tous nous accueille dans la gentillesse et la chaleur. On prend une bouffée d'air avant la frontière du Panama, c'est très agréable, très reposant. On profite des Caraïbes pour se baigner et on a al chance d'avoir du soleil sur une côte réputée pluvieuse.
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Recap :
582 Kms
10 jours
1 litre de diesel = 27.36 Cordobas
4 avocats = 20 cordobas
Le Nicaragua ne nous laissera qu’un souvenir mitigé. Les paysages sont absolument superbes, tant de volcans, tant de lacs, une belle côte pacifique … La côte caraïbe est très difficile d’accès : 400 km de piste c’est trop pour nous, mais elle est également très belle aux dires des gens. Nous y avons rencontré Bill et Helen, un couple adorable qui nous a acceptés chez lui pendant presque une semaine. Ils nous ont fait visiter les environs et nous ont aidés à trouver de nouveaux pneus, étant donné que c’est devenu notre passe-temps favori ! Nous avons rencontré chez eux des Nicas tout à fait charmants et souriants, qui prennent soin de la maison et aussi de ses occupants. Augusto, leur homme à tout faire, est vraiment quelqu’un de bien avec qui nous avons tout de suite sympathisé, ainsi que sa femme Wanna. Nous avons passé de bons moments dans cette maison, une bière à la main devant la vue plongeante sur le lac Apoyo.
Alors on a du mal à comprendre pourquoi on ne s’y est pas sentit bien dans ce pays. Les gens croisés au gré de la route ne nous ont laissé qu’une impression d’agressivité, de nervosité. Pas du tout, cette gentillesse et cette chaleur qu’on a pu ressentir partout ailleurs. Des visages ternes qui nous ont rappelés un peu la France, dans la grisaille des mois d’hiver. Est-ce parce que nous avons ce problème de pneus ? Je ne pense pas sincèrement, car l’impression a été rapidement présente. Du coup on ne se sentait plus trop en sécurité comme avant. D’ailleurs, le fait de voir un gars s’énerver sur la poignée de notre portière pour ouvrir le camping-car n’a rien amélioré ! Je ne veux pas dire que c’est partout comme ça dans ce pays : c’est NOTRE ressenti sur NOTRE route à UN moment précis. Bien d’autres sont venus et repartis ravis, ce n’est pas notre cas, tant pis pour nous. Mais du coup le Nicaragua est une petite déception pour nous. Merci encore à Bill, Helen, Augusto,Wanna,Manuel,Jackson et Dennys de nous avoir montré un autre visage, plus avenant du Nicaragua.
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musique Guillermo Anderson et le reggaeton qui fait, parait-il fureur ... à vous de faire votre choix !!!
Recap :
- 782 kms
- 7 jours
- 1 galon de diesel ≈ 78.00 Lempiras
- 1 livre de tomate payée 12 lempiras
Pour nous le Honduras a été traversé trop rapidement pour s’en faire une réelle idée. Ce que l’on peut en dire quand même, c’est que, contre toute attente, nous n’avons eu aucun souci de corruption avec la police. Je commence par ce phénomène car il est répandu dans ce pays et nombre de voyageurs ont eu maille à partir avec ces gens, allant jusqu’à payer 200 US$ pour 150 km de route. Il ne faut leur laisser aucun moyen de pression ! Pour notre part, nous avons passé bon nombre de contrôle et le seul où nous ayons été arrêtés, on nous a demandé tout simplement si nos papiers étaient en règle !!!??? Voilà en tout et pour tout notre contact avec la gente policière hondurienne.
Nous avons par ailleurs toujours été accueillis avec le sourire et l’aide qu’on avait connu dans les autres pays. Les paysages sont magnifiques. Il existe dans ce pays une faune et une flore très belles et nombreuses. Malheureusement, les infrastructures pour avoir accès aux parcs, par exemple, sont quasi inexistantes et la confiance actuelle dans notre véhicule nous fait souvent rebrousser chemin. Nous avons eu notre compte et espérons juste un peu de répit … Cette situation est très frustrante surtout quand il y a tant de choses à voir ! Nous avons donc utilisé dès que possible les transports en commun, mais ce n’est pas faisable toujours.
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un peu de musique Guatemaltèque ... Mana : " rayando el sol"
Récap du Guatemala :
- 1969 km pour 1 mois passé (entrée le 28/11/11 et sortie le 04/01/12)
- 1 Quetzal = 10.8€
- Moyenne du prix du diesel : 33.09 Q /gallon donc 0.81€ /L
- On peut manger 3 tacos pour 10 Quetzales
Ça c’est pour le pratique.
Pour le reste on a passé un séjour plus que sympa au Guate. Alors c’est vrai que pour nous cela a été facilité par la présence de notre ami Marc. Surtout pour Guatemala la Ciudad, on a trouvé cette ville très agréable. Quand on ne fait que traverser le périphérique, on ne voit que la population, les petites bicoques qui font plus misérables ici qu’en montagne, alors que ce sont les mêmes !, la circulation et les enseignes étasuniennes qui se sont installées dans la capitale. Alors que c’est une ville qui possède une architecture, en zone 1 dans le centre historique, très proche d’Antigua, coloniale, et qui a une ambiance plutôt conviviale la journée avec son parque central grand et habité en partie par des artisans et des petits comedor. Ambiance que l’on retrouve dans le grand marché central et le quartier du Trebol, dans lequel il faut absolument aller manger les pupusas, spécialité salvadorienne. On peut le soir aussi aller prendre un verre en écoutant de la musique en live dans la zone 4. En zone 12, on peut visiter pas mal de musées qui eux aussi sont très intéressants.
Bref, c’est une capitale comme une autre avec ses coins à éviter, ses musées à visiter, ses bars à fréquenter, ses centres commerciaux à écumer et sa pollution. Rien de plus et rien de moins !
Il y a dans ce pays une richesse culturelle très importante et très présente. Beaucoup d’habits traditionnels sont portés par les femmes, moins par les hommes, dans les champs et dans les villes. Ces vêtements ont été apportés par les espagnols pour pouvoir différencier les différentes régions ou ethnies. Ce qui confère une couleur bien à lui et c’est de toute beauté. Pour autant ce sont des gens qui sont tout à fait dans leur époque, ils ont tous leur téléphone portable et d’ailleurs la couverture cellulaire y est bien meilleure qu’au Mexique ou au Belize ! On peut garder sa culture et avancer dans l’avenir, preuve en est faite, ici.
Par contre, il est vrai qu’il existe encore de gros problème de corruption à haut niveau, à bas niveau aussi bien sûr ! Ils espèrent beaucoup, je crois, en leur nouveau président qui prend ses fonctions le 14 Janvier 2012 pour 4 ans. Aura-t-il le temps et la volonté réelle de faire quelque chose pour son pays ? Ou aura-t-il seulement le désir de s’en mettre plein les fouilles (pas archéologiques, celles-là) ! A suivre …
Pour l’heure, nous on a adoré ce pays avec des gens qu’on a trouvé vraiment chaleureux, gentils, accueillants et heureux de voir des gringos dans leurs villes. Et les sites sont à couper le souffle : Tikal, Semuc-Champey, Atitlan, Amatitlan, Antigua ….On n’a pas tout fait, on en garde pour le prochain voyage car c’est sûr on reviendra au Guatemala …
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Nous n'aurons fait que 700 km environ dans ce petit pays. Il y règne une coll-attitude qui fait du bien, mais la vie y est beaucoup plus chère qu'au Mexique voisin. On s'en est rendu compte au premier achat de tomates !! 13 $BZ (~6€) la livre contre 8 pesos (~0.5 €) le kilo !!
Mais bon c'est le jeu ma pauvre lucette !!! toujours est-il que c'est fun dans les petites villes car comme d'habitude les grandes cités sont moins agréables : plus de sollicitations pour nous voyageurs, moins de place, au final moins de fun.
Reste qu'on y passé un excellent moment ...
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Musique du Sonora :
On a fait près de 8600 km du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, on a mis quelques 1100 litres de diesel, on a mangé des fruits et des légumes qu’on n’avait jamais mangé. On s’est essayé aux tacos, quesadillas et les tortillas de maïs sont devenues une de nos principales sources d’alimentation. On évite juste les piments trop forts, en sachant que ce qui n’est pas ‘piquante’ pour les mexicains l’est pour nous, et beaucoup ! Heureusement qu’il a la bière mexicaine !! et le mezqual, à base d’agave, hummm !!!
Bon on n’a pas fait que boire et manger non plus ! Nous avons passé un excellent moment au Mexique, c’est vraiment un très beau pays avec des paysages très, très différents : le désert dans le Nord, la montagne dans le centre, le Pacifique, l’Atlantique et les Caraïbes. Evidemment la faune et la flore suivent ces changements : des roadrunners au Nord et des iguanes plus au Sud, des cactus à foison dans le désert de sable et des forêts à perte de vue dans les montagnes. Les cultures indigènes sont encore très présentes. Elles ont été un peu décimés mais on a l’impression que ça y est maintenant elles reprennent le dessus : Zapotèques, Mixtèques, Oltetèques, Mayas sont présents. La culture américaine aussi avec son Coca. Tout le monde, ici se promène avec sa bouteille de Coca sous le bras, même les plus âgés : impressionnant !!
Nous y avons fait des rencontres fantastiques ; Ernesto, Angel, Carlos, Juan, Lalo, Emilia et d’autres dont nous ne savons même pas les noms ! Que de gentillesse et de chaleur dans leur accueil.
Surtout à aucun moment nous n’avons eu peur et pourtant tout le monde nous a dit « n’allez pas au Mexique c’est très dangereux ! ». Les mexicains eux-mêmes sont très alarmistes sur leur pays. C’est vrai, il y a de gros problèmes avec les narco-trafiquants, ça on ne peut pas le nier ; la présence constante de la police et de l’armée est là pour nous le rappeler, mais nous n’avons jamais rien vu. Sauf dans la presse qui en fait ses choux gras ! Avec à la une des photos qui peuvent en choquer plus d’un, moi la première. Bien sûr avec de telles images de torture tout le monde a peur. Il faut être prudent et ne pas jouer aux héros : ça c’est notre leitmotiv. On ne sort pas le soir, on se stationne le plus souvent dans des endroits fréquentés et on se fait connaître et si un de nous a le moindre doute, on ne reste pas. Ca nous est arrivé en montagne de stationner le long de la route loin de tout village, mais il y a toujours du monde à passer et puis tous les mexicains ne sont pas des assassins ! Encore une chance, ce n’est qu’une minorité qui met la pression.
ah oui le Mexique est le pays des Topesssssss .....................
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Voyage-test Andalousie 07/2010
07 Juillet 2010 : en route pour le premier voyage en camping-car !
A peine rentrés du boulot, on charge les dernières affaires, on récupère le fiston qui était chez Mamie pour les vacances et de la route !
C'est parti pour 3 semaines de vacances !
2H30 après premier arrêt pour la nuit à Marans, le long de la rivière, petite ville très jolie, les manoeuvres sont un peu risquées par endroit car ce sont des petites rues. Tout se passe bien jusqu'à Mont de Marsan où le camion que nous suivons arrache des fils téléphoniques, qui évidemment tombent sur le toit de notre nouveau BB, tout neuf il était !! Bon 3 heures d'arrêt pendant lesquelles Thierry fait la circulation en attendant que les autorités daignent arriver sur les lieux. Petit passage à la Gendarmerie pour porter plainte, parce que, bien sûr le camion ne s'est pas arrêté ; et ça ne fait pas 24 heures qu'on est parti !!!
OK on garde son calme, on essaye en tout cas et on repart direction l'Espagne, le soleil, la mer, la chaleur tout sauf les camions !
Premier arrêt après le frontière Chimillos tout petit village adorable avec pleins de cigognes sur le clocher de l'église, sincèrement je n'en avais jamais vu autant d'un seul coup, superbes ! et les habitants d'une gentillesse !, vraiment ça rattrappe le reste de la journée.
Debout de bonne heure, direction Seville. On roule toute la journée, on arrive tard le soir. En Espagne pas d'aires de Camping-car, ou très peu !, donc à Seville recherche d'eau et d'un bivouac. L'eau n'est pas potable partout ; en France devant un cimetière l'eau est potable pas en Espagne et surtout en Andalousie qui est une région dans laquelle l'eau est difficile à approvisionner et est plus couteuse pendant les mois d'été, (c'est ce que nous a expliqué le gardien du site archéologique de Los Milares, qui nous a servi de point de ravitaillement en eau !). Revenons à Seville ! on a réussi à trouver de l'eau dans une station essence qui a gentiment accepté de nous laisser nous servir et nous avons trouvé un coin pour dormir de rêve : derrière une gargotte, le long de la 4 voies, entre 2 tas de détritus et dans la poussière, et là " LE DOUTE ", la fatigue est là et n'arrange pas l'analyse de la journée !
Au réveil, la vue du bivouac est plus que glauque et franchement, nous sommes novices et peut-être un peu naifs et on n'avait pas pensé à ce côté-là du test ! On était prêt à tester notre capacité à vivre dans 15 m²mais pour être honnête on n'était pas prêt à tester autre chose !!! oh lla la 3 semaines comme ça, ça va être dur ! Bon allez visite de Seville : une très belle ville mais trop épuisés pour apprécier, dommage on y retournera lors d'un autre voyage !!
On reprend notre chemin vers la côte, direction Chipiona port et petite station touristique, très mignonne, très animée mais bivouac sympa sur le parking du port en bordure de plage. Nous ne sommes pas les seuls camping-caristes sur ce parking et nous entamons la conversation avec un vacancier espagnol qui nous confirme que chez eux il n' y a pas d'aires spécifiques, car très peu de camping-car en Espagne et d'ailleurs en y repensant c'est vrai que depuis qu'on a passé la frontière on n'en a pas croisé beaucoup !
Bon ! soit, il va falloir s'y faire, mais les 3 premiers jours sont un peu difficiles : nouvelle organisation, nouvelle vision de ces vacances. Une fois cela admis nous avons complètement changé notre façon de faire. Notre première préoccupation en changeant de lieux a été de rechercher notre bivouac, pour l'eau ce seront les stations services qui nous alimenteront et pour les toilettes....eh bien nous achetons une pelle militaire et nous creusons, puisque nous n'utilisons pas de produits chimiques nous pouvons le faire !
Une fois cela mis au point et admis les vacances peuvent enfin commencer !
Donc 2 nuits de bivouac et de repos à Chipiona et direction Cadix à la recherche de la Belle ! nous ne l'avons pas trouvé, par contre nous sommes arrivés le soir de la finale de la coupe du Monde de Foot alors ambiance !! peu de restos ouverts dans la vieille ville mais des confettis, des drapeaux, des cris mais franchement sympa ; même quand on n'aime pas le foot comme nous !
Enfin sympa, ouais...sauf la nuit. Garés près du port de plaisance, nous n'avions pas remarqué la discothèque à ciel ouvert à seulement 200 mètres de nous !!!! Les Espagnols ont donc fêté la victoire de leur équipe jusqu'à 5 heures du matin. (allez, on leur pardonne!) Seul notre fils a bien dormi et rien entendu.
6ème jour direction Tarifa : spot de kite-surf. Pendant 15 jours en Juillet un vent spécial ( je ne sais pas pourquoi mais il paraît qu'il est spécial !) souffle et nous arrivons juste à ce moment-là, génial ! tous ces kites-surfs de toutes les couleurs : magnifiques !! on se gare dans un champ, dans lequel il y a beaucoup de camping-cars et fourgons, mais on trouve un coin un peu tranquille pas très loin d'un couple de Bordelais, avec lesquels nous sympathisons. Nous passons 2 soirées extras entre mer et montagne, avec vue sur les côtes du Maroc Nous nous séparons au bout de ces 2 jours, Marie et Vincent vont vers le Portugal et nous vers Grenade.
Différents arrêts, Sabinillas , Malaga par la sierra de Las Nieves jusqu'à Cabo de Gata la pointe de l'Espagne : un coin superbe avec des côtes découpées qui ressemble aux notres en Bretagne mais qui se mérite ! Pour y arriver passage obligatoire par une petite route ne pouvant laisser passer qu'un véhicule, avec nos plus de 2 m de large lorsqu'une voiture arrive en face le stress monte et effectivement, le conducteur andalous n'a pas l'intention de faire un effort ! bon au bout 5 mn qui sont très longues il daigne se coller un peu contre la paroi rocheuse pendant que nous, nous sommes collés au parapet donnant sur un précipice hum, cool !Bref on arrive à passer et le lendemain, (après une soirée en compagnie des moustiques !), pour repartir re-belote il n'y a qu'une route mais cette fois personne ... ouf ! Nous ne nous arrêtons pas à Marbella, juste une traversée, le St-Tropez Andalous ne nous intéresse pas spécialement . Par contre la visite de Mijas, et aussi le chemin pour y parvenir, vaut vraiment le détour : c'est un petit village à flanc de montagne, des maisons super mignonnes et des ânes partout !!! une ambiance vraiment à part, un peu touriste quand même mais bon !!!
Nous prendrons ensuite la direction de Nerja, où nous décidons de chercher un camping pour la nuit. Ca nous permet de faire une lessive et de prendre une douche bien chaude, et surtout un peu plus longue que d'habitude.nous profitons également de la piscine et Briac apprécie de pouvoir nager tranquillement. Et comme il est très sociable il fait connaissance d'un petit français et du coup il passe pratiquement toute la soirée ensemble à jouer : ça lui fait du bien de se retrouver avec quelqu'un de son âge ! Et nous passons une nuit au calme : pas de voitures, pas de musiques, pas de vent rien que le SILENCE !
Il est temps pour nous de rejoindre Grenade et son Alhambra si réputée. Nous passons par la Sierra Nevada.
Initialement, nous pensions dormir en pleine Sierra. L'avancé nous fera changer d'avis. La route est récente, la montagne a été découpée de part et d'autre afin de l'élargir. Des filets de retenue ont été posés mais n'ont pas empêché les éboulements. Ainsi la route, parfois encombrée et parfois effondrée, nous inquiète quant à la stabilité de cette montagne. De plus, nous ne croisons pas de plateaux qui nous auraient permis de dormir loin de la route. Ceci dit, nous ne sommes pas déçus. Le paysage est magnifique, entre verdoyance et aridité. Ce qui nous frappe le plus et cela depuis le début, c'est l'assèchement des cours d'eau. Nous continuons donc jusqu'à Lanjaron où nous passerons la nuit près du barrage de Beznar.
19 Juillet, nous partons pour la station de ski "Sierra Nevada". Objectif : une aire de services située à 2380 mètres. Là, pas de déception, le paysage est magnifique et une ballade en télécabine puis télésiège plus tard nous sommes à 3000 m : la vue est épatante et bien sûr la neige éternellement froide.
Le lendemain, visite de l'Alhambra. La réputation de beauté n'est pas surfaite et nous sommes ébahis devant le travail ahurissant de construction ainsi que de celui d'entretien. D'ailleurs la quantité d'eau utilisée quotidiennement détonne avec la faiblesse des cours d'eau environnants.
Mais voilà il est temps de penser au retour ! Nous devons remonter jusqu'à Rennes et décidons de programmer 2/3 jours en bord de mer dans les landes, ce qui nous laisse peu de jours pour rejoindre la frontière tout en continuant les visites.
Direction Cordoba, Marie que nous avions rencontré à Tarifa nous a vraiment vanté la beauté de cette ville et nous décidons d'y aller. Nous y arrivons vers 16HOO ce qui nous permet de commencer la visite. Après repérage des lieux incontournables pour demain, nous profitons du coucher de soleil pour faire une ballade en calèche. Pas trop de monde et des couleurs magnifiques, c'était le bon moment.
Auparavant, nous avions déniché notre lieu de bivouac. Une base nautique (S.Rafael de Navallana) entre 2 barrages. Malheureusement, nous n'avions pas bien mesuré la difficulté d'accès. En pleine nuit commence le franchissement de petites ravines et là pour la première fois, l'arrière du camping-car frotte. Oups ! plus de peur que de mal, juste une petite tôle de pliée et le pare-choc n'a rien. Au matin Thierry desserre le frein à main en ayant oublié de remonter les verins. Là aussi rien de grave, ce sera repositionné une fois revenu.
Marie n'avait pas menti. La mezquita est somptueuse et les ruelles nous plongent dans une autre époque. Il fait chaud mais les différents lieux de visite nous offrent de l'ombre et la fraicheur intérieures typiques des constructions espagnoles.
Milieu d'après-midi, nous reprenons la route. Direction Toledo. Petit pincement au coeur, ça sent de plus en plus le retour et on ne s'attend plus à vivre et découvrir de nouvelles choses.
Erreur !!! l'arrivée sur Toledo nous écarquille les yeux : Une ancienne fortification où toutes les pierres semblent avoir été restaurées. Avec sa rivière en contre-bas elle devait être difficile à approcher. Finalement, cette ville est classée au patrimoine de l'humanité, ceci expliquant cela....
Ce soir là, pas moyen de s'accorder pour un resto, ce sera grignotte avec couché de soleil à Argès au bord de la base nautique de Guajaraz.
Une nuit paisible et un matin ensoleillé plus tard on part pour Burgos. La France se rapproche de plus en plus et la chaleur nous quitte. Nous passons une nuit froide (-1°), pour la première fois nous démarrons le chauffage. Comme tout appareil neuf, l'odeur n'est pas super sympa mais on n'a plus froid et c'est le principal. Nous sommes dans un petit camping tenu par des Russes. Leur fille parle le Russe, l'Anglais et l'Espagnol bien sûr et s'occupe de l'accueil et du bar. Briac fait tout de suite connaissance du fils de la famille et part fait du skate avec lui ; et nous nous sommes super contents de le voir si facilement avec d'autres enfants, c'est rassurant et prometteur pour le voyage qui nous attend. Petit camping très mignon et parfait pour une halte de 2 ou 3 Jours mais voilà si on veut se poser un peu en bord de mer il faut qu'on reparte pour passer la frontière et trouver un coin près de la mer pour dormir ce soir.
24 Juillet 16 Heures nous sommes en France, à la frontière on fait une petite pause boutique : attrape-touriste en puissance ! on remballe, avec un plat à paëlla : on s'est fait avoir oh non ! Direction St Jean de Luz et là on se dit cool pour trouver un bivouac on est en France et on devrait trouver facilement sans avoir besoin de se poser trop de questions quelle desillusion quand après 2 heures de recherche nous ne sommes toujours pas installés : St Jean pas de place sur un parking archi bondé : même pas de place pour ouvrir la porte de la soute !!?? Même scénario à Biarritz, à Bayonne, à Hoossegor et bien d'autres ; nous nous approchons de Seignosses et trouvons un petit coin sur une aire de camping-car payante, certes mais nous sommes garés !
Ils sont bien loin nos bivouacs en bord de plage, nous sommes vraiment rentrés en France interdiction de squatter n'importe où. Trop d'abus, sans doute, ont du imposer une telle réglementation. Dommage on perd un peu le plaisir du Camping-car. Une fois de plus Briac est champion pour se faire des petits copains et le voilà en train de faire du vélo avec un petit garçon anglais et 3 autres espagnols. C'est beau la facilité avec laquelle les enfants se lient d'amitié ! Seule ombre au tableau : le temps, après 3 semaines de soleil sans nuages, de ciel bleu on se retrouve sous la pluie à pédaler pour trouver une plage ( après tout nous sommes bretons alors la pluie même pas peur ! ).
Voilà comment se termine ces 3 semaines de vacances sous le soleil espagnol. Nous revenons heureux de cette expérience. Ce fut vraiment un voyage pendant lequel nous nous sommes mis à l'épreuve nous et le camping-car qui en a vu un peu plus qu'il le devait ; mais cela nous a conforté dans notre choix de partir dans ce périple qui va nous emmener à travers 35 pays, environ 80000 km et 3 années de notre vie !!!